lundi 12 décembre 2011

Histoires de mors


Ou comment choisir un mors pour sa monture préférée!... Ça n'a l'air de rien, mais je pense que je me suis gâchée une partie du travail en utilisant des mors mal adaptés jusque maintenant...

Donc d'abord ma petite histoire...

J'ai acheté Néli, et il fallait acheter un mors :
On a commencé par le choix de la taille, j'ai essayé le mors de filet de de bride d'une fille des écuries, verdict : un peu serrée dans un 125mm...


Première erreur! Je pense que ce mors taillait petit, j'aurais du en essayer d'autres...





  • Donc je m'en vais à Padd acheter un mors résine double brisure en 135mm, canons assez fins.
    Le but :double brisure pour le confort d'une bouche plutôt étroite et ne pas emmerder le palais, l'articulation permet une bonne séparation des aides, et la résine est plus confortable pour le cheval. Ce mors, très peu stable, est sensé favoriser la décontraction de la bouche. Je pensais l'encadrer avec 2 rondelles.

    Je le mets à Néli pour une séance de longe. Elle me le croque en 1 heure.
    En fait j'avais laissé le mors trop bas dans la bouche, donc elle arrivait à l'attraper pour le remonter dans sa bouche et le croquer...
Morale 1) Il ne faut pas hésiter à mettre le mors assez court au jeune cheval pour qu'il soit fixe dans sa bouche au début, le descendre ensuite pour travailler plus finement ou pour aider à la décontraction d'une bouche muette.


  • J'ai donc ensuite acheté à Ségo le mors que j'utilisais avec Ithos et dont j'étais très satisfaite : un mors aiguille double brisure, alliance bristol, plutôt fin, en 135mm toujours.
    Le but : La double brisure a les mêmes avantages que pour le mors en résine, l'alliance bristol n'emmerde pas trop la langue (ne la stimule pas comme ils disent sur le net) et épargne le palais, les aiguilles aident à la compréhension de la direction (rêne d'ouverture, flexion lat. etc.) , le mors est plutôt fin, ce qui permet un travail en finesse. Le métal ne se croque pas!

    Je l'ai mis à Néli pendant un petit mois, elle cède très bien, mais bavarde énormément. On se rend compte qu'il lui pendouille dans la bouche, et stimule donc beaucoup sa langue, elle peut aussi l'attraper et le refaire tomber, ce qui fait un bruit qui lui plait pas mal. Une fois remonté d'1 trou par la monitrice, le contact est mieux, un peu plus stable mais toujours pas ça.
Morale 2) Si le mors est trop bas dans la bouche, il "oblige" +/- le cheval à bavarder, il risque de tomber sur les dents de devant (ce qui n'était pas le cas), lui permet de jouer avec comme les mors à jouet. Cette instabilité est un peu aggravée par la finesse des canons.

  • Laurianne me prête donc un mors verdun simple brisure, 135mm, très fin, mais dont les canons sont courbés, ce qui est plus anatomique.
    Le but : Les grands D du mors sont très encadrants, les canons fins empêchent l'appui et permettent un travail en finesse, la forme anatomique est sensée préserver un peu le palais.
    Je l'ai gardé jusqu'à très récemment, et surtout jusqu'à ce que je me rende compte qu'il était beaucoup trop grand pour Néli en passant mes doigts dans sa bouche et en me rendant compte qu'il n'y avait pas de place et que ça cognait le palais à la moindre action de mes mains!!!
Morale 3) Il faut regarder la bouche de son cheval avec les yeux et les mains pour bien vérifier l'adéquation avec le mors plutôt que de partir sur des raisonnements théoriques...

  • Ensuite, je lui ai mis un mors en caoutchouc droit en 125mm, avec des rondelles.
    Le but : Ce mors est le plus stable possible (à part peut être le mors droit à aiguille?), il est large et donc encourage le cheval à se poser sur le mors. Il n'appuie pas sur les barres, ne peut toucher le palais, et n'agit que sur les commissures et la langues, 2 parties souples qui amortissent le contact.
Morale 4) Avant toute chose, avec un jeune cheval, je commencerai par un mors droit en caoutchouc, Néli a eu ce mors pendant 6 mois, et j'en étais très satisfaite! (Depuis, elle a fini par le croquer quand elle a découvert un nouveau jeu : le faire glisser sur les barres en le croquant au début, ça couine!... )

  • Mors cintré en métal, droit, 125mm Le but : Mors droit :  stable, en métal : donc elle ne peut pas le croquer, cintré : il s'adapte mieux dans la bouche. Je pourrais regretter les anneaux qui font un bruit qui l'amuse bien quand elle joue avec... Ce qui est encore un problème..
  • Mors résine droit à aiguilles 125mm/19mm : Le but, encore plus stable que le mors précédent car il n'y a pas d'anneaux, ça ne fait donc pas de bruit si elle veut jouer avec.. héhé. Et de ce fait, elle ne joue quasi plus avec...

2 commentaires:

Maud a dit…

Morale de la morale : c'est la merde de trouver un mors !! :)

Desroses a dit…

Pour ma part je suis passée par:

1) Droit en caoutchouc: Pepsi le refusait, trop gros dans sa bouche, grosse réaction de défense.

2) Mors droit en résine: OK niveau embouchure mais le mors aurait néccessité de rondelles. idem, il tournait mal.

3) Mors à aiguille double brisure. Il n'a pas du tout du tout aimé ! Il se défendait.

4) Mors aiguille simple: OK

5) Mors aiguille en résine: OK aussi

6) Repassé au mors à olives (mors de bride) et depuis nickel.

Par contre j'ai aussi en stock un goyo