"Si tu descends de ton cheval alors qu'il ne veut pas passer quelque part, il a gagné et tu as perdu. Tu lui apprends qu'il peut gagner. "
Qui n'a pas entendu cent fois cette rengaine?
Dans l'optique où la relation avec le cheval est un combat permanent, où on part du principe qu'il n'aime rien faire de ce que l'on lui propose, et que donc il faut à chaque fois lui montrer qu'il n'a pas d'autre choix que de faire ce qu'on lui demande, alors oui, c'est vrai.
Mais est ce vraiment une conception de la relation cavalier-cheval enviable?
Je ne suis pas une fervente défenseuse de Ségolène, mais quand même, une stratégie du win-win me semble correspondre davantage à ce que je recherche dans une relation cheval-cavalier.
Donc si tu as trop peur pour passer, et bien je vais descendre, et puis si tu as encore trop peur, et ben on va faire un mini pas, et pour te récompenser, et bien on va s'éloigner de ce qui fait peur et puis on reviendra, et on prendra le temps, et si il le faut, et bien ça ne sera pas aujourd'hui qu'on franchira ce qui te fait peur. Toi, cheval, tu ne connais ni mon but, ni mon calendrier. Tu ne gagnes pas, juste tu ne peux pas faire ce que je te demande dans ces conditions. La preuve si je te demande quelque chose que tu peux faire, tu le fais, et avec plaisir. Bref, pourquoi parler de combat quand on peut voir dans chaque situation l'occasion d'apprendre quelque chose ensemble?
2 commentaires:
Superbe réflexion...! Partagée évidemment...
Maude l'instructrice Parelli, nous disait que ce n'était pas l'un qui perd, l'autre qui gagne, qu'il fallait apprendre au cheval à gagner les jeux, pour être à deux gagnants, être partenaire de jeux, j'avais bien aimer aussi...
(j'attends le résumé de ta séance d'hier aussi! )
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