Le contrat didactique, c'est ce concept de Brousseau qui dit que dans toute situation d'enseignement il existe un contrat tacite qui dit les devoirs de chacun. Par exemple, quand on donne à un enfant un exercice à résoudre, c'est écrit dans le contrat que tous les éléments dont l'enfant à besoin pour répondre se trouvent dans l'énoncé, et réciproquement, qu'il doit utiliser toutes les données de l'énoncé. Ce genre de contrat permet d'expliquer les situations du type l'âge du capitaine.
Néli a eu beaucoup de situations d'apprentissage avec bibi comme enseignante, et il s'est donc développé un contrat didactique, tacite, entre nous deux. Comme le dit bien Brousseau, on se rend compte de l'existence de ce contrat quand il y a rupture.
Depuis deux jours je cherche à travailler Néli en free-shaping, c'est à dire en renforcement positif un peu extrémiste : je clique dans ce qu'elle propose ce qui va dans le sens d'un comportement que je veux lui apprendre (ex : aller à un endroit, mettre sa tête dans telle position, marcher, reculer..) mais sans lui donner d'indications (R- par exemple ou targeting), c'est vraiment l'équivalent du jeu tu chauffes tu refroidis quand on cache un objet à un enfant, mais en ne disant que : "tu chauffes". Bon, ben pour ça encore faut-il que l'enfant cherche, encore faut-il que Néli propose. Devant cette question incongrue, l'animal se pose, tu ne demandes rien, câlin? bon, bah alors je vais allez voir ailleurs si il y fait beau!
Et oui, rupture de contrat, depuis toujours quand je travaille avec Néli, je propose : code vocal, objet nouveau, attitude, je ne suis pas neutre, et elle répond. Et quand je suis immobile, ça veut dire que je veux une immobilité, qu'elle me donne à merveille, soi dit en passant.
Bref, je me suis rendue compte que j'ai deux code pour dire cherche, et que si je ne les dit pas, ça veut dire pas bouger, et c'était pas vraiment consciemment ou à dessein :
- ou je dis "encore"
- ou je fais juste kkkk avec la bouche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire