Tout d'abord Vineira qui n'est pas ronde, juste un peu enrobée. L'avant dernière séance ensemble, elle était un peu excitée du melon au travail à la friandise, ça en devenait pénible. Du coup la séance suivante, on avait encore plus travaillé à la friandise, mais en axant sur la statue et l'immobilité à distance, dans l'idée de récompenser ++ du calme, des 4 pieds par terre etc, et elle avait bien progressé sur l'exercice de la statue et de l'immobilité à distance. Sa proprio a eu 3 jours un peu compliqués ensuite, mais en étant bien rigoureuse ça c'est tassé et les progrès qu'elles ont réalisé en 3 semaines en travaillant 10' par ci par là sont énormes : elle a déclenché les jambettes, les aspirations des hanches sont presque sous code, chasser les hanches est revenu dans sa panoplie, les déplacements latéraux sont sympas et elle baisse bien la tête. Revers de la médaille, le tout est un peu bazar et la jument se mélange les pinceaux. On a donc travaillé la mise sous code et la précision en utilisant le clicker. En fin de séance j'ai travaillé la jument en cliquant du calme et des reculés, dans le calme. En ralentissant le travail, en cliquant beaucoup d'attitudes, le changement était flagrant, la jument était posée et disposée à réfléchir, vraiment top.
Ensuite Nev. qui a le même problème à s'exciter lors du travail en R+. Doublez ça d'une attitude très jument et très pot de colle, et ça devient vite fatigant. La séance passée avait été axée sur la statue, mais sans franc succès ; du mieux, mais j'ai du utiliser la longe et du R-, pour un résultat correct mais sans plus, j'étais un peu déçue. Aujourd'hui les petits morceaux de pain sec d'A. ont été magiques. Il se trouve qu'A. bosse à la SPA et qu'une gentille mamie lui amène des sacs remplis de petits morceaux de pain sec parfaitement coupés, idéaux pour travailler au clicker en hiver. Or donc, mon but est que N se décolle de moi, et qu'après avoir récupéré une friandise, elle ne ré-avance pas directement vers moi (et accessoirement qu'elle se détende un peu dans le travail à la friandise). Dans l'idéal je travaillerai dans un box, mais on est au pré, dans un monde un peu moins parfait, je travaillerai depuis l'autre côté de la clôture, mais elle a tellement la frousse de la clôture que la dernière fois elle s'approchait à peine et refusait de prendre les morceaux de carottes jetés en pâture de l'autre côté de la clôture. Donc j'ai travaillé dans le pré, en liberté. Au début elle était très proche de moi, et venait fouiner vers ma sacoche. Dès qu'elle détournait la tête clic et je jetais le bout de pain par terre. Comme celui ci est assez gros et sent bon, elle a vite réussi à le récupérer. Petit à petit j'ai jeté les bouts de pain vers ses pieds, ce qui la forçait à reporter son poids en arrière, puis à reculer d'un pas. Click the behaviour, feed the position. Mais dès qu'elle avait fini de fouiner, elle se redressait et avançait vers moi. Petit à petit, j'ai pu recliquer directement après qu'elle ait reculé, et elle restait de plus en plus longtemps à distance de moi.
Après la pause H et P, on a fait une deuxième séance (en panachant avec du touch it sur le mors du filet), et là, c'était clair, sa zone de confort n'était plus à 30cm de moi, mais à 60. Et puis petit à petit, j'ai pu l'avoir à 1m voir 1m30 de moi, immobile, à attendre ses clics et ses bouts de pain rebondissant à ses pieds, sans énervement, dans le calme, bref, un réel progrès, même si pour le moment je ne peux pas me décaler et qu'elle conserve l'immobilité. Mais Rome ne s'est pas faite en un jour.
La pause de midi s'est faite en compagnie de Prince et Babou. Nouvelle toujours agréable que de savoir que les 10 minutes passées la dernière fois à le désensibiliser aux piqures dans un mix R+/R- ont porté leurs fruits et qu'il a été beaucoup plus cool à toutes les piqures d'antibio qui ont suivi. On a continué à travailler le piédestal : si il a bien compris qu'il pouvait taper dessus avec un pied pour avoir une friandise, le passage au pied qui se pose sans taper est plus compliqué. Du coup on a plutôt travaillé à déplacer le piédestal, à l'éloigner de nous et qu'il continue à aller dessus. Du côté de Babou, travail sur la statue, et puis le foot. La difficulté étant double, que sa proprio gère le timing du clicker, et que B aille sur le ballon même quand ce dernier est éloigné des humains.
Milieu d'après midi, direction Chateauneuf, et on commence avec B, un grand hongre ramollo avec des allures de ouf qui saute des montagnes. Objectif du jour, avoir de la réactivité avec ce cheval qu'il faut toujours porter. On a travaillé sur un seul point : mettre la réponse aux jambes sous code, en R- strict, en axant le travail sur la précision (évidemment rênes longues, sans contrainte forte de direction) :
1) le code final le plus fin possible
2) compter jusqu'à deux. Si le cheval est dans l'allure et la réactivité qu'on veut, passer à la case 3) sinon agir avec la cravache (P+ ou R- selon comment on considère la chose), et passer à la case 3)
3) on félicite de la voix, on caresse en se faisant oublier, et quelques foulées plus tard, on redemande la transition descendante.
On a commencé la séance en longe en reprenant ce que l'on avait fait lors de la dernière séance (réactivité et mise sous code pour les changements d'allure à la longe). La difficulté du travail est de n'agir QUE au moment des demandes, donc d'accepter un pas de tortue après le départ au pas, de ne pas punir un passage au pas alors qu'on était au trot, mais juste refaire une demande ensuite etc, et puis être précis dans les aides (ça vu le cavalier, aucun souci), et enfin, bien attendre 2 secondes entre le code et la punition. Le cheval s'est très vite allumé, avec une propulsion super dans les transitions, même que, comble du comble, j'ai entendu son cavalier lui dire "doucement mon grand". Bref, une bonne séance, reste à transformer l'essai pour garder cette qualité de réactivité dans le travail quotidien.
On a commencé la séance en longe en reprenant ce que l'on avait fait lors de la dernière séance (réactivité et mise sous code pour les changements d'allure à la longe). La difficulté du travail est de n'agir QUE au moment des demandes, donc d'accepter un pas de tortue après le départ au pas, de ne pas punir un passage au pas alors qu'on était au trot, mais juste refaire une demande ensuite etc, et puis être précis dans les aides (ça vu le cavalier, aucun souci), et enfin, bien attendre 2 secondes entre le code et la punition. Le cheval s'est très vite allumé, avec une propulsion super dans les transitions, même que, comble du comble, j'ai entendu son cavalier lui dire "doucement mon grand". Bref, une bonne séance, reste à transformer l'essai pour garder cette qualité de réactivité dans le travail quotidien.
Et puis V, le petit étalon du dernier post qui est un peu sensible en ce moment (comprendre hyper réactif et un peu couillon). On commence par une longe, il est tout mou par rapport à la semaine dernière, quand il n'y a pas les copains, on fait moins le kéké! On teste un peu la désensibilisation en main, autant le stick avec rubalise, il s'en fout, autant l'humain, c'est quand même vachement plus flippant. Il est très inquiet, surtout des grands mouvements, du contact sur les flancs, sous la queue. Il ne bouge pas si je suis à sa tête, mais tressaille, bloque sa respiration, rentre la queue dans les fesses... Je désensibilise un peu, je montre surtout à sa petite cavalière comment faire au pansage pour faire du 2 en 1, désensibilisation aux grands mouvements et pansage. Premier montoir, tendu mais ne bouge pas, je fais redescendre la petiote, et là il se met à mâchonner... Mouais, c'est pas dans la décontraction la plus totale tout ça... On refait, il est calme, on fait de la désensibilisation à l'arrêt avec moi à sa tête et sa cavalière sur le dos, impec. Mais dès qu'il s'éloigne de moi, c'est moins calme et plus stress. Sa cavalière apprend à lui parler, à le rassurer un peu, sans le laisser dans le coton, et petit à petit il réagit de moins en moins aux bruits qui font trop peur (entendre les manches du manteau qui frottent sur le dit manteau), il est presque prêt pour une séance de mise en selle... au pas! Alors on passe au trot, mode trottinette ON, on repasse au pas. J'encourage sa petite cavalière à utiliser la voix davantage pour se forcer à expirer, à passer les transitions le plus possible en l'encourageant de la voix, et petit à petit, il se calme entre ses main, se pose, très mignon. Elle profite de l'endroit où l'on a répété les transitions descendantes pour incorporer les trucs qui font peur.
J'espère que la séance aura été utile, en tous cas ils ont quelques pistes de travail à pied qui ne pourront pas faire de mal, et puis pour le reste, wait and see!
Et puis papoti papota, un petit tour, il est très tard, et puis s'en vont!
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